lundi 20 juillet 2015

Le secret du mari, comme un chocolat à dévorer !

Parce qu'il n'y a pas QUE la littérature jeunesse, j'ai envie de vous présenter aussi les bouquins "coup de coeur", parmi tous ceux que je lis ...



J'ai commandé ce roman pour la bibliothèque où je travaille en pensant que ce serait bien pour toutes les lectrices qui aiment les romans un peu gnangnan, à l'eau de rose, sans pour autant tomber dans le Harlequin.

Puis, on l'a reçu, je l'ai ouvert, et je l'ai chipé pour moi.

Puis, j'ai plongé dedans ... et je n'en suis ressortie qu'à minuit, deux jours plus tard, avec une furieuse envie de le conseiller à tout le monde !


Comment résumer ce roman sans trop en dire ?
Nous voilà donc en Australie, dans la banlieue de Sydney (oui, ça se passe la semaine de Pâques et on parle de ce joli temps d'automne, il m'a fallu le temps de tilter), et dans la vie de trois femmes : Cécilia, Tess et Rachel.

Cécilia, vraie Wonder Woman, mariée, trois filles,  investie dans l'école et dans la vente de Tupperware, découvre au grenier une lettre de son mari, qui lui est adressée, à n'ouvrir qu'après sa mort. Gloups. Dévorée de curiosité, Cécilia est en plein dilemme (et vous, vous auriez fait quoi ?)

Rachel travaille comme secrétaire dans l'école des filles de Cécilia, essayant d'oublier sa vie dévastée par le meurtre de sa fille 17 ans, des années plus tôt, et se console avec son petit-fils de 2 ans.

Tess découvre que son mari et sa cousine sont tombés amoureux l'un de l'autre, et se réfugie chez sa mère (qui vit bien sûr dans le village près de Cécilia et Rachel).

Cécilia résiste un temps puis finit par ouvrir la fameuse lettre de son mari ... lettre qui contient un secret dévastateur, dont aucune ne sortira indemne ...

Les personnages de femmes sont très attachants, on peut s’identifier dans chacune d'elle, le rythme est soutenu, et l'histoire est diablement prenante.
Cécilia et Rachel, particulièrement, sont des figures romanesques qui plaisent immédiatement, qui suscitent l'empathie.

Je pensais que ce serait écrit avec les pieds, mais que nenni, c'est bien écrit, avec quelques passages qui nous font réfléchir sur notre propre vie. Tout sonne juste : les interrogations de chacune, les douleurs, les doutes, les regrets, la vie quoi ...



Pendant toute ma lecture, j'ai nié mon mari qui me parlait, mes enfants qui chouinaient, le monde autour, l'heure qui tournait.

J'ai reconnu en ce roman LA qualité des bons livres : tu as envie de le dévorer d'une traite, et en même temps d'en croquer petit bout par petit bout, comme un délicieux chocolat (oui, je suis poète).

Tu le savoures en voyant venir la fin avec angoisse et tristesse, tout en lisant frénétiquement, en oubliant le monde autour. Cela s'appelle un gros coup de coeur, et ça n'arrive pas si souvent que ça, finalement, parmi la tonne de romans que je bouquine. Je songe à créer un rayon spécial dans la bibliothèque, ou à tenir un petit carnet, au moins je saurai quoi conseiller aux lecteurs, au boulot.

Une adaptation au cinéma est prévue, et j'en suis ravie, j'ai pensé tout au long de ma lecture que ça ferait un très bon film ...


Une lecture à conseiller les yeux fermés, pour passer un excellent moment !


"Le secret du mari", Liane Moriarty, éd. Albin Michel


3 commentaires:

  1. Ta chronique donne envie... Je vais peut-être me laisser tenter.

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    1. N'hésite pas ! Bon, il est en grand format, donc un peu cher, mais il vaut le coup ! Merci pour ton commentaire !

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  2. Moi aussi j'ai beaucoup aimé ! Tu sais si le film est sorti ou le nom du film ?

    Si tu veux aller voir mon avis, c'est par ici : http://journalacoeurouvert.blogspot.fr/2016/05/le-secret-du-mari-liane-moriarty.html

    Mélanie

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