lundi 1 août 2016

"La blancheur qu'on croyait éternelle", Virginie Carton


Après deux semaines de rêve sur la belle île de Ré, me voici de retour sur le blog !

Je vous avoue que ça m'a manqué, et que j'ai profité de ces vacances pour savourer de très jolies lectures ... (pas assez à mon goût, mais ça, c'est les vacances avec deux enfants de 5 et 3 ans, quoi !).

La première de ces lectures est un roman tout doux, à la saveur délicieusement vintage ...



J'avais déjà lu ce roman à sa sortie, emprunté à la bib, et quand j'ai vu la jolie couverture de sa version poche, j'ai craqué ! Il a passé à peine deux jours dans mon sac, et je l'ai lu dans le train, avec un sentiment de bonheur, je l'ai à la fois dévoré et savouré, pour ne pas le terminer trop vite.

Les chapitres alternent les histoires de Mathilde, de Lucien, au présent, et des bouts de leur enfance ou adolescence, où, déjà, ils se sentaient si différents.

Romy Schneider, Jean-Louis Trintignant sont leurs héros, Mathilde regarde les variétés du samedi soir en pyjama pilou, Lucien n'aime pas les boîtes de nuit. Il aime les vieux films, elle aime les vieilles chansons françaises. Le roman est parsemé ici ou là de bouts de chanson, intégrées dans le texte, de Goldman, de Souchon, et le lecteur pourrait presque passer à côté, mais Mathilde et moi, on aime les mêmes vieilleries sentimentales, alors je ne les ai pas loupées ;-)

Lucien fait figure d'homme idéal pour les filles un peu rétro, un peu timides, qui ne se sentent pas tout à fait à leur place à l'époque des textos, des réseaux sociaux, et de la drague sur le net.

Mathilde est douce, rêveuse, solitaire et manque de confiance en elle.

Lucien et Mathilde passent leur temps à se croiser sans se voir ni se reconnaître, et on se doute bien qu'il vont finir par se rencontrer, mais l'auteur fait durer le plaisir ...

J'ai beaucoup aimé ce joli roman doux, vintage, presque cosy, dans lequel on se plonge en songeant aux soirs de pluie passés à lire bien au chaud, et qui nous rappelle notre propre enfance et adolescence.

Virginie Carton propose à la fin du roman deux photos rigolotes, la bande originale du roman, et un bonus savoureux, fait des déclarations des autres personnages, sur Mathilde et Lucien.

Si vous aimez Amélie Poulain, les comédies romantiques, les vieux films vintage, et que vous avez envie d'une tout belle histoire d'amour, légère, sucrée mais pas trop, jetez-vous sur ce petit roman, doux comme une madeleine .... (même qu'il y a Alain Souchon dedans).




"La blancheur qu'on croyait éternelle", Virginie Carton, Le Livre de poche, 2016

3 commentaires:

  1. Je l'avais trouvé plaisant, mais sans plus. Une chouette histoire légère! Beaucoup de musique, j'avais bien apprécié cet aspect!

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    1. Oui, c'est léger, mais c'est comme un livre doudou, un livre qui fait du bien ...

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